Cette publication est une mise en parallèle de l'œuvre de Larry Clemmons « Les Aristochats » et les photographies des mouvements punks, rock, et skinhead, dans l’Europe des années 80.
L’histoire des Aristochats, comme la plupart des scénarios Walt Disney, est une histoire basique qui permet d’être interprétée de multiples manières. Elle plaît aux enfants par son ton féerique et ses visuels attractifs. Elle touche les plus grands grâce aux thèmes profonds abordés, et joue avec nos émotions.
En reprenant le scénario de la façon la plus brute possible, l’écart entre bourgeois et marginaux, et en imaginant l’histoire de façon sombre et réaliste, je me suis intéressé aux cliques urbaines, à travers la figure du chat de gouttière populaire qui inquiète les chats de race.
Des tribus anticonformistes qui grandissaient dans la violence, mais dotées d’une grande générosité que l’on retrouve chez les plus humbles. Leur mode de vie modeste leur permet de comprendre la valeur du service, de la fraternité, et ils n’hésitent pas à se sacrifier pour les leurs.
L’aristocratie au contraire n’a pas ces habitudes. On est à son service, pas l’inverse. Et dans leur recherche des sommets, les membres de l’aristocratie se battent entre eux plus qu’ils ne s’aident.